15/12/2009

Révélation

Je viens de réaliser : j'ai 25 ans.

Oups.

08/12/2009

Le début de la fin du début de la fin du début de ...

Je m'étais juré que je ne le ferai pas. En même temps ça faisait longtemps, et puisque Sylf a si gentiment sous-titré mon blog comme celui de ma dépression non assumée, je lui dois au moins une dernière crise de conscience égocentrique avant de l'enterrer pour de bon. Comme ça, on boucle la boucle et on la boucle, bordel.

Oui, je m'autorise à un minimum de vulgarité franchouillarde et bon vivant, ça apporte un petit côté terroir à l'ensemble, c'est pas plus mal je trouve. Et puis pour une fois on va changer de tonalité, les précédents articles du même style étant des exemples suffisament éloquents de branlette scribouillarde, mais complètement nuls d'un point de vue résultat et auto-motivation, cette fois on prend le taureau par les couilles et on serre un bon coup.

Bref, je m'étais juré de ne pas le faire. Je n'avais AUCUNE raison de le faire. Et pourtant voilà : je vais avoir ces putains de 25 ans de bordel de brun de merde. Et réagir comme ça, ça n'a aucun sens.

Bon ok c'est un 5, je n'aime pas trop les 5, mais je les prèfère aux nombres pairs, mes chouchous étant le 3 et le 7. On ne va pas en faire un fromage, quand j'ai eu 15 ça m'a pas traumatisé plus que ça.

Curieusement ce qui m'inquiète ce n'est pas que je vieillisse, mais plutôt que je ne vieillisse pas. Enfin si un peu quand même, j'ai des cheveux blancs... Mais c'est plutôt joli en fait, ça me choque pas. Mais objectivement, je suis un gosse. Un putain de sale gosse (émancipé quand même, je dis des gros mots maintenant). Et mauvais avec ça.

J'ai 25 ans (enfin non pas tout à fait, mais c'est tout comme), et rien ne bouge. Et pourquoi rien ne bouge ? Parce que je suis en létargie. Je ne vois pas trop ce qui m'a coûté autant d'effort pour que je pionce autant, mais c'est un fait, en ce moment y a pas vraiment d'étincelles à l'étage.

J'ai pas envie de faire ma vache et de regarder les trains passer. Faut que je me bouge le cul, au sens propre comme au figuré, et que je me donne les moyens d'obtenir tout ce qui me manque encore. Parce que pour envier ah bah oui là j'ai aucun mal, par contre pour sortir les gants de boxe c'est pas encore ça.

BAH CA VA CHANGER BORDEL.

Désolé les colocs, vous allez en chier :)


02/12/2009

30/12/10


Bien longtemps que je n'avais posté ici, mais ce n'est pas en attendant le dernier moment que les choses deviennent plus faciles. Les adieux approchent, et ce n'est pas pour me déplaire. Le 21/10/07 ne verra pas l'an 2010, et il est temps de refermer ce chapitre tout pixel de ma p'tite vie qui se dirige tranquillement vers le quart de siècle.

La fin de ce monde est annoncée pour le 30/12/2009, et ça promet de se faire dans une joyeuse apocalypse. Danseront alors démons et cartons, pour donner au mal ses quartiers dans un nouvel enfer de brico/deco avec invocation de la Valérie Damidot qui sommeille en chacun de nous.

Pour ceux qui n'ont suivi que de loin, si vous ne comprenez pas tout on ne peut pas vous vouloir, surtout que je ne me suis pas étendu sur la chose. Mais depuis un an bientôt, le mâle est ma lueur, son parfum mon odeur, et il était temps de faire chambre commune pour le meilleur, le mieux, le bien, et peut-être un peu de pire quand même.

On embarque au passage un connard, un chat, ma soeur, un loft, on mélange le tout et ça promet d'être intéressant. Voilà c'était le mini bilan de décembre, je n'vais pas rester sage.

17/09/2009

Du pourquoi du comment de la chose

Un thème récurrent de nos discussions du métro, c'est les rapports humains. Entre les hommes , entre les femmes, on imbrique tout ça et on regarde comment ça marche, les humains de la télé, ceux qu'on côtoie, nous.

J'ai une vision des relations humaines un peu sucrée-salée, pince-sans-rire et j'aime régulièrement pousser le sujet jusqu'au bord du loufoque. Il y a cependant une question qui m'a fait réfléchir ce soir à propos de mes réflexions.

"Qu'est-ce que tu as contre les femmes ?" Forcément dans la foulée je me suis bouffé le sacro-saint enchainement du "t'es-homo-parce-que-t'as-souffert-à-cause-des-filles". Réducteur, mais je l'avais cherché. Cependant, je n'ai pas à ma connaissance de problèmes particuliers avec les demoiselles. Je n'ai pas plus souffert que quiconque dans ma jeunesse à cause des filles, et à la crèche/école primaire, j'étais un tombeur. De plus, si mon discours a tendance à s'attarder sur la condition féminine, c'est surtout parce que l'interlocuteur le plus asticoté par la discussion était une interlocutrice.

Et donc forcément, elle l'a mal pris, logique. Cependant je crois qu'il y a méprise sur le discours. Ce que je questionne, ce n'est pas tant le rôle de l'homme ou de la femme, ni même leur place dans la société, que l'importance de l'inné par rapport à l'acquis en chacun de nous. J'ai l'intime conviction que l'inné prévaut pour tout ce que nous sommes et que nos acquis ne sont que de la broderie autour. Pour faire simple, nous sommes des animaux pensants, mais dont la pensée n'influe au final que peu sur nos interactions avec le monde, c'est juste un outil pour rendre les choses plus spectaculaires. J'en suis intimement convaincu, même si évidemment ça donne un bon coup de pied dans le tibia de mon égo qui crie de toute ses forces : "Non je ne suis pas un animal ! Grâce à mon intelligence, à ma réflexion, je me suis hissé en dehors du bourbier de Dame Nature ! Je suis libre et unique ! Je..." Ta gueule.

Forcément tout ce questionnement a un fondement, même si ce n'est pas un traumatisme dû à une rencontre malheureuse avec une femme (désolé, plus belle la vie c'est pas ici). A partir du moment ou je me suis découvert attiré par les hommes je me suis posé la question. D'où ça vient ? Est-ce que j'ai de base été comme ça, ou est-ce que c'est venu par la suite ? Pour beaucoup de gens qui ne le sont pas, être homo c'est un choix. Pour beaucoup de gens qui le sont, c'est une nature. J'ai cru que c'était un choix, un caprice de ma part, une curiosité. J'ai volontairement rompu avec une fille avec qui ça se passait bien (vraiment bien) pour me trouver un petit ami et voir comment ça serait la même chose avec un garçon. Avec le recul, je me dis maintenant que c'est plutôt quelque chose d'inné. Ce n'est qu'avec la distance que je me suis dit "T'as vraiment dû être aveugle pour ne pas t'en être aperçu plus tôt".

Ça peut sembler futile, ça ne l'est malheureusement pas. Un choix, c'est une décision, quelque chose que l'on fait en son âme et conscience. Quelque chose que d'autres peuvent nous reprocher. Comme les enfants qui crient "Je ne l'ai pas fait exprès !" le fait que ce soit quelque chose de plus fort que nous dédouane souvent devant un entourage incrédule devant notre "choix de vie". Au moins si c'est inné, c'est une tare, mais je ne l'ai pas fait exprès m'sieur le juge. J'oscille en permanence entre le pervers et le taré.

Cependant si c'est inné (ce dont je suis malgré tout convaincu, le fait d'être homosexuel est inné, s'en apercevoir et l'accepter c'est un acquis), se pose une question qui me trouble d'autant plus : Quel est mon rôle ?

On peut appeler ça comme on veut, l'instinct, la nature, je ne sais pas trop quel terme convient le mieux, mais chaque être à une ligne directrice à suivre pour parvenir au renouvellement de l'espèce. On est conçu pour ça. Tout ce que nous faisons, sans tourner systématiquement autour de la procréation, est dicté par notre nature, notre libre-arbitre bridé ne servant que de prétexte. Quand quelque chose nous plait, c'est quand même, mine de rien, parce que notre corps est conçu pour que ça nous plaise (c'est à lui que nous devons nos sensations et autres sécrétions d'hormones qui font qu'on est heureux quand-même). Si pas mal de couples ont des crises au bout de 4/7 ans, ce n'est pas pour rien, c'est parce que l'alchimie hormonale qui nous fait sentir bien ensemble s'estompe : le petit est maintenant assez grand. Ce n'est pas une invention de ma part, y a des reportages sympas sur Arte. De même, la conception du corps féminin, n'en déplaise à la dame, est orienté autour de son rôle à protéger le petit être dans son bide.

Je suis du coup convaincu que tout ce que nous construisons avec notre semblant de libre arbitre un peu poussé dans le dos par Miss Nature reine de la fourberie est donc au final orienté tout autour de notre rôle dans le cercle de la vie. Les dames sont des ballons et les monsieurs des tuyaux, c'est pas super fendard, mais ça reste équivalent, on est tous du caoutchouc. Trouvez moi un acte fait par des êtres humains qui ne concerne pas : son confort personnel et/ou le confort de son espèce, et on pourra en rediscuter.

Ce qui donc me pose problème, c'est mon rôle à moi : Ok je suis l'élu, j'ai été tiré au sort par la grande horloge naturelle pour ... bonne question, je ne sais pas à quoi je sers. J'envie profondément tous ceux qui, de par leur appartenance à la norme, savent inconsciemment quel est leur but. Je ne trouve aucune logique à mon existence. Je ne le vis pas mal non plus, mais j'échappe moi-même à mon propre raisonnement, puisque bien qu'inné et tout à fait en accord avec mon corps (si si il est pour), mon homosexualité me semble en fin de compte en relative opposition avec le schéma global.

Deux conclusions : soit c'est un accident, un truc qui cloche dans la matrice universelle, et vous avouerez que ce n'est pas super folichon comme plan cosmique...
Soit il y a un rôle quelconque dans tout ça. Des chercheurs ont émis l'hypothèse que l'homosexualité (relativement présente dans le monde animal aussi) sert généralement d'éxutoire aux tensions des animaux vivants en communauté.

En gros je suis le bouffon du roi ou l'epic fail de la maman de Captain Planet. Si quelqu'un a d'autres pistes en vue, je prends :) Mais comme d'hab, quand on en discute, les petits veinards qui n'ont pas de question à se poser à ce sujet sont contre la conclusion qui ne flatte pas leur égo mais leur laisse mine de rien une place de choix sur le podium de l'espèce humaine. Mais comme on dit, l'herbe est toujours plus verte ailleurs :)


20/08/2009

08/20/09/17/17

I'm not here but I know that now, in your circus mind, your world's going to became mad. So listen to this little squirrel, and stop searching nuts in your little head.

Oh nothing's going to change my love for you
I wanna spend my life with you
So we make love on the grass under the moon
No one can tell, damned if I do
Forever journey on golden avenues
I drift in your eyes since I love you
I got that beat in my veins for only rule
Love is to share, mine is for you