17/07/2009

Sympathy for the devil


Il est des soirs où l'air, électrique, donne aux rues endormies sous la lueur orangées des lampadaires vieillissants un parfum de soufre. La fin du monde approche, douce, et l'on contemple une dernière fois la ville en paix avant de l'abandonner aux chimères démoniaques.

Le vent chargé d'orage s'engouffre par la fenêtre, joueur, doux et violent, emmenant avec lui quelques gouttes de pluie sans gravité, je m'endors, laissant aux fantômes et araignées occuper à loisir le rez-de-chaussée et le jardin.

Sans nul doute mènent-ils une quelconque réunion secrète, projetant sournoisement l'accomplissement d'une sombre prophétie. J'ai il y a de cela quelques jour ouvert une boîte en carton poussiéreuse, avec le sentiment coupable d'ouvrir la jarre de Pandore. A l'intérieur, des cris, des rires, des tempêtes, la folie, des nuits plus belles que nos jours, avaient jadis été scellés.

Mais déjà la lumière s'est allumée dans cette étrange maison de poupée. Les cartes montreront à chacun son destin, et à la lueur du chandelier, il appartiendra à chacun de dévoiler les maléfices d'un diable au regard rieur.

3 commentaires:

  1. Elle était si poussiéreuse que ça ?

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  2. Carrément ! Mais bon ça allait bien avec l'ensemble. Mouhaha tremblez mortels !

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  3. Tu es inquiétant parfois ^^

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