16/06/2009

Norouz

Il est parfois des évènements dont on sait implicitement qu'ils surviendront. Cela n'empêche pas de les attendre, parfois avec impatience, parfois avec angoisse, parfois comme un petit mâle nécessaire.

Comme un petit printemps qui se fait attendre, on sait que l'hiver ne durera pas. Puis on attend alors un autre printemps, petite ritournelle sans fin de deux notes qui sait faire frissonner son public. Et le temps passe, passe, passe, et tout à coup on ouvre les yeux et on est ébloui par un soleil déjà bien présent, qu'on n'a vu venir.

Et la mélodie poursuit son cours, chargée du léger regret d'une attente au final trop courte, et forte du bonheur qu'elle procure. Et y en a qui ne s'en aperçoivent que l'été venu :)

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