19/06/2009

Comme un vendredi


En rentrant hier soir chez moi, petite note du voisin :
"Nous improvisons un petit apéro dans la cour pour fêter la fin de l'année universitaire. N'hésitez pas à vous joindre à nous, on essaiera de ne pas trop déranger"

Il a tenu parole, il a été super discret, franchement je ne l'ai pas entendu. Par contre ses ami(e)s ... Qui aurait cru que les anglaises ne savaient pas parler ? Elles hurlent, et tard. Je ne peux même pas lui jeter la pierre, j'entendais ses efforts désespérés pour calmer la baleine mourante. Enfin ça m'a changé de la voisine hystèrique qui chante (faux) au choix du Grease ou de la variété techno de bas-étage et qui jure comme un charretier. La prochaine fois je me joindrai à eux, au moins je serai fatigué pour quelque chose.

01h49, le téléphone sonne. Pichon, raide bourré, s'est trompé de numéro. Il fêtait son anniv et était visiblement perdu dans la rue. Vu que j'ai pu le chambrer aujourd'hui, c'est qu'il est bien rentré chez lui.

Du coup le sommeil du juste a été plutôt ... juste. S'ensuivent les conséquences habituelles. Je me suis levé une heure plus tôt, convaincu d'être en retard. Le petit monsieur dans la caméra a été un peu surpris mais n'a même pas grillé que j'étais complètement à l'ouest. Au bout d'une demie-heure, je me suis enfin aperçu qu'un truc clochait dans mon continuum espace-temps. Et sans avoir écouté Mylène Farmer (je vous expliquerai un jour).

Absorbé par (au choix) mon mur - des considérations métaphysiques sur la vie et le temps qui passe - les chiffres qui changent sur la freebox - le nettoyage des lunettes que j'ai oublié dans la chambre, je suis sorti du coma/canapé bien évidemment à la bourre. Zou p'tit jogging du matin jusqu'au métro avant de revenir chez moi prendre mon sac de voyage pour le week-end. C'est pas grave c'est bon pour la santé il parait.

Le trajet dans le métro s'est passé super tranquillement, de toute façon je ne captais pas grand chose à mon environnement immédiat. En entrant dans la boîte, je croise un collègue empressé qui me dit bonne journée ... La voiture derrière la sienne a brûlée dans la nuit, la sienne a fondu et le commissariat l'a appelé. Ne sachant pas trop quoi dire, je lui ai lancé un "Passe une bonne journée !". Je suis vraiment con parfois.

Arrivé à mon bureau, je ne me suis pas aperçu tout de suite que le briefing du matin venait juste de commencer dans la salle de réunion. Y en a qui ont dû se marrer en voyant ma tête. Comme un vendredi ...

16/06/2009

Norouz

Il est parfois des évènements dont on sait implicitement qu'ils surviendront. Cela n'empêche pas de les attendre, parfois avec impatience, parfois avec angoisse, parfois comme un petit mâle nécessaire.

Comme un petit printemps qui se fait attendre, on sait que l'hiver ne durera pas. Puis on attend alors un autre printemps, petite ritournelle sans fin de deux notes qui sait faire frissonner son public. Et le temps passe, passe, passe, et tout à coup on ouvre les yeux et on est ébloui par un soleil déjà bien présent, qu'on n'a vu venir.

Et la mélodie poursuit son cours, chargée du léger regret d'une attente au final trop courte, et forte du bonheur qu'elle procure. Et y en a qui ne s'en aperçoivent que l'été venu :)

15/06/2009

Nouvelles du front


Si on peut leur concéder une magnifique victoire samedi soir (3 - 4), de justesse certes mais néanmoins méritée, nos deux héros se sont pourtant couchés face à nous hier après-midi, 14 - 8. Cependant les efforts commencent à payer, l'écart se comble !

Nikiril s'est du coup offert Halo 3 pour pouvoir s'entrainer en semaine. Quand à moi, Alien Hominid me tente de plus en plus ...

Sinon, le saucisson auvernois aux herbes de provence du marché couvert de Wazemmes est une tuerie, il ne m'en reste plus que trois :(

08/06/2009

Pride


Commençons par le principal :
Vendredi soir 4 - 1
Samedi soir 15 - 2
Dimanche soir 17 - 2
Mimi et moi avons une nouvelle fois démontré notre suprématie à Halo. Le pire c'est qu'ils ne leur manque pas grand chose aux deux zouaves. Tout est dans le mental les gars :p

Samedi c'était la marche des fiertés de Lille. On a fait ça à quatre, la Halo Team complète, et c'était bien. Vivement la fin du mois pour la version parisienne. Prendre un bain de contraste pareil un mois par an, c'est très agréable.

J'ai fini les deux premiers tomes des Transports Parisiens d'Alec Steiner. Bah c'est pas mal du tout, je me suis vraiment attaché aux personnages, je veux la suite. Vite.

C'est le 100 éme post de ce blog. Qui l'eut cru, j'ai réussi à faire quelque chose sur la durée, ça promet du bon pour la suite. Ca me fait penser qu'il y a quelques week-end de cela en rentrant chez moi, j'ai retrouvé et relu mon journal intime, dans laquelle j'avais déjà fait une mise en abîme.

Relire ce que j'ai écrit dans mon journal la veille du bac, commentant ce que j'écrivais dedans quelques années avant (j'avais 14 ans ?), ça m'a fait bizarre. Parce que c'était moi sûrement, je me souvenais très bien de moi écrivant ces lignes, mais se relire est une expérience étrange.

Du coup ça me fait beaucoup sourire les gamins sur les forums qui écrivent "Je suis jeune mais mature pour mon âge". Mais oui mon coco, j'ai écrit exactement la même chose. Je me redirai sûrement la même chose dans 2 ou 3 ans sûrement. Même si j'espère que la baffe sera moins brutale.

That's all folks ! Ah wé je cherche un loft sinon. Ce sera l'occaz d'écrire le 200 éme article :p

05/06/2009

Hey you


Hey boy
When we first met
On the 31st
And it was Halloween
You know what I mean

(and) I was the one dressed up
as a rocket
that night
Please, please
Don’t ask me why

Hey boy
You came over me
And said
“Tell me
if you’re alone tonight
can I be by your side?”
Hey baby, ain’t we having fun
Tonight
Little rocket in the sky
Tell me ­ Pa pa da da pa pa da da…

Was a rocket in the sky
I’m a rocket in the sky

Baby baby
Ain’t we having fun tonight
I’ll be by yourside

Baby baby
I’ve been there all
Year long
Standing by the telephone
The telephone

Hey baby
If you care for me
Why don’t you call
And give me some dignity
Some decency
Rocket in disguise
Don’t ask me why

I’m a rocket in disguise
Don’t ask me why

Tell me
Ba da da da …
I’m a rocket in disguise
Ba da da da …
Hey boy

Il est des heures ...

Être bourré, ça a toujours été une grosse question de point de vue avec moi. Désolé, tant que tu marches droit, t'es pas bourré. Ça n'a pas toujours fait l'unanimité, mais honnêtement, y a sobre, chaud, éméché, bourré, raide, et coma. Ce qui est toujours assez amusant, c'est quand on entre à pied dans son petit chez soi, et qu'on constate intérieurement qu'un truc ou deux cloche : mouvement rapide, facilité à joindre le geste à la pensée (mais pourquoi j'essaie de siffler ?), mélodie de Mylène Farmer et envie de refaire le monde. Une douce ivresse, le mot ne saurait être plus juste, qui donne envie de changer de décor et de vivre une autre vie. Pas trop différente mais pas trop pareille non plus.
Et puis on rentre, on se couche, et le lendemain on remet sa petite carapace de raison bien confortable. Faut pas déconner non plus.
... où les ombres se dissipent ...

02/06/2009

Souvenirs souvenirs



Désolé, c'est pas ma faute, mais le mixer c'est plus fort que moi.