30/01/2008

Arcadia



Il est des jours ou des heures, il est des nuits et des songes, où je me demande parfois si la réalité ne se cacherait pas plutôt dans mes rêves que dans mes journées. Comment faire la différence ? Suis-je en train de rêver que je tape sur le clavier ou le fais-je réellement ? J'ai naturellement tendance à penser que le monde réel est celui-ci, parce que tout est cohérent et logique. Mais lorsque je rêve, même si à postériori tout semble décousu et incohérent, ce que je vis me semble au contraire tangible et réaliste.

Ce monde n'est-il que mon songe, alors que dans cet autre univers je me repose ?
Le monde de mes rêves me semble tellement plus riche, plus excitant, plus dangereux, plus triste, plus beau, plus seul ... qu'à mon réveil la vie semble plate et monotone. Il nous apparait souvent comme idyllique, pourtant dans ce fracas d'images et de sons, et même lorsqu'il ne s'agit pas de cauchemars, qu'est-ce qui fait que ce monde nous fait parfois nous sentir mieux ? Le bonheur qui semble se cacher derrière les paupières closes ne serait-il pas un leurre pour nous encourager à franchir toutes les nuits la barrière de ce monde si instable et pourtant si certain?

Et pourquoi tenons-nous tant à notre monde réel alors que nous avons tellement de mal à nous y sentir bien ? Est-ce parce que ce monde-ci est plus raisonnable que nous l'avons choisi comme monde véritable ? Parce que ce que nous y faisons semble avoir une continuité ? Si un jour je rêve que je rêve de ma vie réelle, celle-ci va-t-elle me sembler aussi peu crédible que mes virées nocturnes ? Pourquoi le monde "réel" est-il si incertain, pourquoi n'est-il que questions ?

Suis-je plus réel lorsque l'obscurité m'engloutit dans mes cauchemars de corps démembrés ou lorsque je me réveille en sueur ? Lorsque je vole dans un ciel mauve, suis-je plus tangible que lorsque je voyage sous terre dans un lombric de métal ?

Je rêve trop et tu ne rêves pas, est-ce pour cela que si je m'endors je te vois mort ? Et si au final ce monde n'est pas plus logique que l'autre, peut-être est-ce parce que la réalité n'existe nul part, et que je ne suis qu'une machine qui rêve...


17/01/2008

Ecstasy

7 secondes ...

Si seulement je n'avais que 7 secondes à attendre ...

Mais la chanson dure bien plus longtemps, et au final ça changera quoi ? Pas grand chose ...

Mais les secondes s'égrainent une par une, et c'est tant mieux.

Une seconde, c'est 3600 fragments d'heure, une seconde, c'est aussi une éternité ou un vestige.

Et pendant ce temps les nuages défilent, en une seconde, combien de gouttes de pluies ? Beaucoup, en même temps je ne passerai pas mon temps à les compter, je préfère regarder les secondes perdues à attendre... rien.


Savoir ne rien foutre est quand même un don plutôt sympa, réussir à le transcrire sur un écran c'est encore mieux. Si je me lisais combien de temps est-ce que je perdrai ?

Le temps c'est rien au final, que du vent, du mauvais temps, de la pluie qui s'écrase parce qu'elle s'emmerde, autant que moi quand j'attends ... toujours rien.

Addict à la seconde, à la seconde mais pas à la première, première quoi ? Le temps suicide ma raison, tout ce temps qui s'acharne à m'éloigner de cette seconde, cette éternité éphémère où je ne regarderai certainement pas ma montre... de toute façon je n'en ai plus, la trotteuse est la meilleure compagne de la folie.

Mais la seconde s'est déjà enfuie, poursuivie par le lapin blanc, et moi j'attends déjà la prochaine, dose d'éternité pour j'espère bien plus que 3600 fragments.

13/01/2008

Inlandsis

Elle parle, affalée dans son fauteuil, cigarette à la main, rayonnante.
Papotages, potins, et d'autres choses plus sérieuses, les sujets se suivent, et se ressemblent un peu.
J'écoute, je réponds, me moque un peu, je souris, je suis là et je suis bien.
Pourtant j'ai froid.

Il bricole, essayant de faire un pouf avec des bouts de bois. Incrédule, mon rhum coca à la main, je le regarde faire tout en chahutant avec la citrouille qui lui sert de chat. La boule de poil est sans pitié, mais je suis une bien plus grosse bête qu'elle. Elle déclare forfait et part s'enchevêtrer dans le rideau.
Et j'ai froid.

On discute sortilèges et coups spéciaux, je lui montre ma maîtrise des arcanes, surtout ma maîtrise de la fuite. Puis on sort voir des poissons tous plus beaux les uns que les autres. J'apprends plein de choses et je regarde toutes ces bestioles plus ou moins tropicales grouiller, émerveillé par tant de couleurs et de richesses.
Encore froid.

Je réponds à un client tout en écoutant les âneries de mes collègues, le chauffage fait visiblement du zèle. On voit passer une furie avec une batte de baseball gonflable, tandis que le tahitien en face de moi réussit encore à se plaindre du froid.
Toujours froid.

Seul devant mon ordinateur, j'écoute de la musique qui me fait voyager loin, en Grèce ou à Rome, et rédige un énième article. Ma main droite est comme gelée de l'intérieur. Plus d'énergie, je suis comme engourdi.
Si froid.


Je regarde mon lit, froid, si froid, trop froid, et je retarde l'échéance le plus possible. Halte au masochisme, je n'ai pas envie de me coucher et de contaster une fois encore le vide béant qui me bouffe toute la chaleur.
Le radiateur inutile fait pourtant de son mieux, claque sous l'effet de la dilatation, et je me marre en pensant à tous ces frileux qui viennent du sud et qui ont l'impression d'avoir froid.

Chochottes.

07/01/2008

Echos

Dès notre enfance, consciemment ou non, on réfléchit sur le monde, on pense, on pense, les idées tournent, se posent, briques par briques, tel un légo planétaire.
Ce monde prend vie, autour de solides gratte-ciels qui frôlent les nuages, les couchers de soleil sont éternels, nous voyons le monde tel qu'il est, et dieux que nous sommes, condamnons toute autre vision.

Dès lors, dès que nous sortons de notre bulle anti-sismique, on constate que quelque chose cloche, telle une voyante qui aurait pioché la tour en ruine (arcane majeur placé sous le chiffre 7 tiens), notre château de carte s'effondre, notre monde dégringole.

On se relève, tant bien que mal, nu comme des vers parmi les autres humains, tout en gardant en tête la vision de ce monde déchu.

Tels des élus illusoires, nous portons le poids de nos souvenirs. Nous avons goûté le paradis, et ce monde est si misérable en comparaison. Monde réel qui nous a arraché à nos rêves, tu ne vaux rien, car nous te contrôlons si peu. Nos égos de dieux de papier hurlent leur rage d'être si impuissants, alors on s'adapte, tout en hurlant intérieurement.

Certains lâchent prise, retournent dans leur vision idéale par n'importe quel moyen, d'autres meurent, tout simplement, certains échouent parfois, et ceux qui restent s'arment, par tous les moyens.

On lève les boucliers, endosse les cuirasses. Le monde est tous ses habitants qui nous ont fait si mal ne nous toucheront plus. Et pour certains la meilleure défense c'est l'attaque, alors on frappe, on frappe pour tuer. Faire mal, le plus mal possible, là où la carapace est encore tendre, parce que montrer sa faiblesse, c'est un risque de souffrir encore plus.

On devient un connard dans un monde de connards, et on a bien l'intention de survivre. La fin justifie les moyens, et ma fin est plus importante que la votre.

Et un jour on tombe, on se prépare à subir le dernier coup, mais il ne vient pas, car l'adversaire a la faiblesse de vous tendre la main. Alors cette entité que l'on défend de tout son coeur s'agrandit, on rebatît les gratte-ciels, notre voix dans ce monde a trouvé un écho.

Ce serait une belle chose, si le monde réel devenait beau, mais ce n'est pas le cas, les autres restent des adversaires, malgré tout, car jamais ils ne pourront comprendre cette douleur lancinante que pourtant chacun garde précieusement, jalousement presque.

Alors, les armures restent, qu'elles soient d'agressivité ou de sourires. Les autres restent des cons, indignes d'exister dans ce monde.

Une vision suffit à porter un jugement, dieu juge et ne pardonne pas, l'idée est là, en tête, définitive, ce mec est inférieur, ou pas fréquentable, bref quelque chose de très net nous sépare de lui, puisqu'après tout nous sommes dieu.

Et puis on allume son ordinateur, on se promène sur le net, et là on lit des choses, on en trouve d'autres, et l'image se brise. Regard écarquillé sur des tas de pixels, une larme coule, sur la vision d'un autre monde en ruine, pourtant si beau. Chacun enfermé dans nos cuirasses, ni l'un ni l'autre n'avons pris conscience que tout le monde tôt ou tard tire la seizième carte. Et là on aimerait parler, envoyer un message, un signe, un clin d'oeil peut-être. Dire qu'on est là aussi. Mais il est plus prudent de revêtir une fois de plus sa carapace.

Bas les masques, je suis dieu, et vous aussi, enfin je crois ...

06/01/2008

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...


Hystérique, elle me regarde fixement, puis un sourire se dessine sur son visage fiévreux, elle trépigne, sautille partout, allume sa clope et crie : "Il me maaaaaaaaanqueeeeeeeuh"

Maniaque, en pleine après-midi elle me met la musique à fond, les haut parleurs scandent Boys boys boys ! I'm looking for a good time ! pendant qu'elle dévaste son appart pour remplacer ses vaches par des lézards.

Euphorique, elle me glisse à l'oreille "c'est mon namour il revient bientôt".

Gourmande, elle reste pensive, les yeux dans le vague, les joues empourprées, puis lance "quand il se promène en boxer, c'est un appel au viol", et elle rajoute "il est super bien foutu en plus, oulouloulou !"

Hygiènique, quand je lui demande si elle dort avec ton caleçon, elle me répond : "non je l'ai mis à laver"

Psychologue, elle me raconte qu'elle n'est pas triste, non non, puisqu'elle sait que tu reviens vite, vu que tu le lui as dit.

Commère, elle me raconte que de ton côté tu as trop envie de revenir, que ta mère te fait faire tes bagages, mais elle elle fait comme tu dis, toute fierotte elle est pas triste du tout, elle gère comme une grande.

Pétasse, elle laisse un gros blanc dans la discussion avant de balancer "il me manque trop, je sais pas comment t'arrives à gérer la distance avec Tof".

Cuisinière, elle a déjà prévu tout ce que tu vas manger en arrivant. Mon pauvre, va falloir te mettre au sport.

Geek, elle a surveillé tout ton trajet via téléphone, te récupère aussitôt sur msn, big brother est une glaireuse.

Insupportable, elle a réussi à me faire vivre tout ça en l'espace d'un quart d'heure cumulé.

Seb, putain de bordel de balai à chiotte bouge tes fesses ! La personne qui attend avec le plus d'impatience ton retour à Lille, c'est pas elle, c'est moi ><
Donc grouille toi, sinon je vais l'assassiner à coups de truelle ...

04/01/2008

Blackout

Sons diffus qui résonnent encore dans mes tympans, de rires et de cris, de musique et de respirations, je suis pourtant seul dans ma chambre.
Allongé sur mon lit d'enfant, la pièce est fraîche et sombre, alors que mes volets peinent à empêcher le soleil estival d'entrer.


Mon regard se noie dans l'étrange lueur qui baigne ma chambre, hagard, en quête de repère.
Le monde tourne, tourne, tourne, éthylique et instable. Je ferme les yeux et le noir m'éblouit, je tombe alors que je suis déjà allongé. Il vaut mieux les laisser ouvert pour le moment.
La lumière qui filtre dessine des vagues sur le papier peint usé par le temps et des conneries de gosses.
Aucune pensée, seul un bourdonnement incessant, un rythme qui ne me quitte pas, des images diffuses, la musique de la nuit blanche qui me rattrape.

Je sens une vague odeur de transpiration mêlées à l'odeur de la fumée froide, de mon parfum et de ceux d'inconnus. Je cherche dans ma mémoire leurs visages, à tout ceux et celles avec qui j'ai passé la nuit, ces nuits, mais les visages s'effacent, seuls les corps et les actes comptent.

La musique dans ma tête s'amplifie, tribale dans mon souvenir, même si je sais pertinement qu'elle l'est beaucoup moins en vrai.
Ma tête se balance légèrement au souvenir diffus d'une soirée probablement mémorable mais finalement comme tant d'autre, démarrée par le même inlassable rituel.

Le choix des vêtements, le rasage de près, la coiffure calculée à la goutte de gel près, les capotes dans la poche même si on sait qu'elles ne serviront pas ce soir, puis la marche vers le lieu du vice.

On salue les videurs, une bouteille gratos c'est toujours ça de pris, puis on entre. Tout le monde se dévisage, à la fois gêné et suffisant. Jeunes coqs, perdre la face est inconcevable. Heureusement, la pénombre cache le malaise des moins forts, et la musique limite les discussions à des platitudes de gamin.

C'est l'heure de jouer les hommes, les bouteilles arrivent. Comme d'habitude, la soirée commence sur un whisky cul-sec, montrer qu'on tient, quoiqu'il arrive, puis un deuxième, voire un troisième.

Le rire vient rapidement, et la musique nous appelle peu après. Déjà passablement éméchés, la vue devient floue, peu importe, entre les fumigènes, les spots et les stroboscopes, voir ne sert plus qu'à grand chose.


La soirée ne devient plus que sensations, la musique dicte les mouvements du corps, on ferme les yeux, pendant des secondes, des heures, on plane sur des boîtes à rythme et des sons artificiels et lointains. Le monde se sépare, entre la réalité hésitante et les couleurs dans nos yeux. Personne ne s'arrête, même si le corps fait un peu mal, et que j'aurai mieux de prendre d'autres pompes. Il pleut, condensation dégueulasse de tous ces corps qui veulent oublier le monde.

Puis la musique se fige, le quart d'heure des slows attendus par certains et redoutés par d'autres arrive. La vacuité du monde te revient dans la gueule, heureusement une demoiselle timide te demande si tu veux bien danser avec elle.

Plutôt mignonne, mais on s'en fout on l'oubliera demain. On tourne lentement sur un air sirupeux, elle te dit des phrases sans importances à l'oreille pendant que tu fais en sorte de ne pas avoir l'air con tout en zyeutant discrètement comment se débrouillent les autres.

Elle approche sa tête, tu l'embrasses en espérant faire ça bien, pas pour moi, un peu pour elle, rien que pour te dire que toi aussi tu es un homme. Elle me regarde et ça me gêne, je ne sais même pas qui tu es ni ton nom, je veux juste me dire que je suis comme les autres. Je ferme les yeux, mauvaise idée. Le monde ne tourne pas à la même vitesse dans ma tête.

Fin des slows, l'épreuve est passée. On reste ensemble un moment, elle rejoint ses copines en me souriant, je rejoins mes copains qui me charrient un peu, ça fait du bien, ça me rassure. Elle a déjà disparu et je ne la reverrai sûrement jamais, qu'importe. La musique reprend, et je retrouve la joie de ne plus faire attention aux autres, comme avant ces slows sordides, et tous autour de moi semblent partager ce soulagement. Le temps passe, la musique baisse, le soleil se lève et nous rentrons à pied au milieu de la campagne, crevés et heureux, riant des maladresses des autres. Je retrouve enfin mon lit et m'affale dessus, sans quitter mes vêtements.


Je n'ai strictement aucune idée de pourquoi je me souviens maintenant de ce genre de soirées. Il y en a eu énormément, toutes basées sur le même modèle de soirée préfabriquée. Beaucoup de souvenirs et peu d'anecdotes au fond.

Je suppose que comme pas mal de chose cela me manque, plus que la soirée en elle-même, le sentiment d'abandon qui allait avec. L'excitation aussi, d'aller en boîte avant sa majorité, de faire comme les grands, de faire comme les autres. Peut-être tout bêtement d'être un autre de temps en temps...

C'est une maison bleue...

... accrochée à ma mémoire, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là, ont jeté la clef...


C'est parfois troublant d'entendre dans les anecdotes des autres des échos qui vous ramènent à vos propres pensées. Ces derniers temps, on trouve à la courée des squatteurs qui tranchent un peu avec les autres. Tout d'abord parce qu'ils semblent débarquer d'une autre planète, et ensuite parce qu'ils refusent de partir.

Il faut croire que Lille, telle ma San Francisco idéalisée perdue dans les décennies révolues, refuse de laisser partir les gens. J'ai rarement assisté à autant de départs avortés en si peu de temps.
Entre les cheminots qui s'évertuent à faire partir leurs trains à des horaires indus et des conducteurs qui ne veulent pas reprendre leur voiture, ou d'autres qui tombent malades avant le départ, ceux qui oublient leur papier et encore les autres qui n'étaient venus là que pour un stage ou des études, Lille la tentaculaire nous retient prisonnier.

Les premières fois que je suis venu à Lille, j'ai senti une différence, Lille m'a souri, Lille m'a permis de me sentir libre parce que loin de chez moi, je pouvais enfin être moi.

Lille m'a déraciné, m'a emporté dans sa tourmente, m'a séduit aussi sûrement.
Je sens bien que ce n'est qu'une étape dans ma vie, et que la séparation sera douloureuse, mais Lille est une partie désormais intégrante de moi. Amusant de constater qu'une ville, à l'instar des gens que nous cotoyons tous les jours, nous forge.

Est-ce cela créer des racines ? Beaucoup de gens cherchent leurs racines, une quête effrénée qui semble parfois les dissoudre. Courir à tout prix vers le passé au point de pourrir le présent et d'annihiler tout futur. Rester dans le passé parce que c'était mieux avant, et que tout ce qui est nouveau fait peur.

Chercher ses racines, c'est être trouillard, courir après ses origines tout comme on se cachait dans la jupe de sa mère, c'est se voiler la face.

Allez de l'avant, encore, toujours, plus loin, plus vite, même si ça fait mal, surtout si ça fait mal, perdre des amis, en trouver d'autres, les perdre, les voir en sachant que demain ils mourront, mais profiter du bonheur présent, c'est ça vivre.

Regarder les arbres, voir qu'ils ont des racines qui s'enfoncent loin dans le sol, c'est beau.
Ouvrir les yeux et comprendre qu'un arbre se contrefout de savoir où sont ses racines, du moment qu'elles existent, c'est comprendre que le passé n'est qu'une base pour notre avenir, mais ne représente en rien l'avenir.

C'est peut-être parce que je sais que tu ne liras pas ces mots que je peux le dire aussi facilement.
Ce que j'ai compris, c'est ce que tu refuses de comprendre, et c'est notre différence. Je ne reproduirai pas tes erreurs, ni ne te suivrai dans ta folie. Jamais

... Liza et Luc, Sylvia, ne m'attendez pas...