Il était une fois, dans une nature pénarde où les bêtes parlent toutes un français délicat, un scorpion qui avait en projet de traverser une rivière...
Il s'adresse alors à une grenouille postée non loin, au bord de l'eau:
-Bonjour Grenouille, ne pourrais-tu me transporter sur ton dos de l'autre côté de cette rivière, s'il te plait ?
-Si tu savais comme ça m'éclate de rendre service, amical scorpion, mais ne vas-tu pas me piquer une fois juché sur mon dos ?
-Pas d'inquiétude, généreuse et prudente grenouille, pourquoi te mettre à mort puisque la noyade serait ma seule récompense, au milieu de cette rivière ?
La grenouille s'en trouva convaincue et invita le scorpion sur son bât, puis commença la traversée...
Arrivée en son milieu, elle ressent le dard assassin lui transpercer sa chair caoutchouteuse, se tordant dans ses douleurs dernières, au milieu des eaux bouillonnantes de ce cruel naufrage, elle ne peut retenir, ultime, une question au scorpion qui arrête alors de regarder ailleurs en faisant semblant de se concentrer sur sa mort lente, à lui aussi, comme si leurs sorts ne furent jamais liés...
-Pourquoi ! Pourquoi me tuer et laisser la mort t'entrainer à ma suite, scorpion dont les contradictions seront sans doute au cœur des pensées de mes derniers instants, alors que j'aurais préféré pleurer en silence l'abandon de ma grenouillette et mes petits grenouillons ?
Crachotant l'eau qui lui emplit la bouche, emporté vers le fond par le poids de son squelette externe, un peu occupé à penser, lui, aux bons moments de sa vie terrestre, il parvient néanmoins à lâcher, dans un dernier souffle, une de ses répliques philosophiques dont il a le secret :
-Parsque c'est dans ma nature !!!...
Il s'adresse alors à une grenouille postée non loin, au bord de l'eau:
-Bonjour Grenouille, ne pourrais-tu me transporter sur ton dos de l'autre côté de cette rivière, s'il te plait ?
-Si tu savais comme ça m'éclate de rendre service, amical scorpion, mais ne vas-tu pas me piquer une fois juché sur mon dos ?
-Pas d'inquiétude, généreuse et prudente grenouille, pourquoi te mettre à mort puisque la noyade serait ma seule récompense, au milieu de cette rivière ?
La grenouille s'en trouva convaincue et invita le scorpion sur son bât, puis commença la traversée...
Arrivée en son milieu, elle ressent le dard assassin lui transpercer sa chair caoutchouteuse, se tordant dans ses douleurs dernières, au milieu des eaux bouillonnantes de ce cruel naufrage, elle ne peut retenir, ultime, une question au scorpion qui arrête alors de regarder ailleurs en faisant semblant de se concentrer sur sa mort lente, à lui aussi, comme si leurs sorts ne furent jamais liés...
-Pourquoi ! Pourquoi me tuer et laisser la mort t'entrainer à ma suite, scorpion dont les contradictions seront sans doute au cœur des pensées de mes derniers instants, alors que j'aurais préféré pleurer en silence l'abandon de ma grenouillette et mes petits grenouillons ?
Crachotant l'eau qui lui emplit la bouche, emporté vers le fond par le poids de son squelette externe, un peu occupé à penser, lui, aux bons moments de sa vie terrestre, il parvient néanmoins à lâcher, dans un dernier souffle, une de ses répliques philosophiques dont il a le secret :
-Parsque c'est dans ma nature !!!...
Version revue et corrigée par un illustre inconnu
de la fable du scorpion et de la grenouille
de la fable du scorpion et de la grenouille
J'aime bien cette histoire. Je n'ai jamais su comment la comprendre, mais elle m'a toujours plus.
RépondreSupprimerBon je vais aller traverser ma propre rivière...
Moralité, si vous aimez pas quelqu'un ne l'aidez pas.
RépondreSupprimerou
Si vous avez des doutes funestes, ne vous inquiétez pas ils se confirmeront.
S'est-il adressé à un cheval, par hasard ?
RépondreSupprimer:o)
><