Ce monde prend vie, autour de solides gratte-ciels qui frôlent les nuages, les couchers de soleil sont éternels, nous voyons le monde tel qu'il est, et dieux que nous sommes, condamnons toute autre vision.
Dès lors, dès que nous sortons de notre bulle anti-sismique, on constate que quelque chose cloche, telle une voyante qui aurait pioché la tour en ruine (arcane majeur placé sous le chiffre 7 tiens), notre château de carte s'effondre, notre monde dégringole.
On se relève, tant bien que mal, nu comme des vers parmi les autres humains, tout en gardant en tête la vision de ce monde déchu.
Tels des élus illusoires, nous portons le poids de nos souvenirs. Nous avons goûté le paradis, et ce monde est si misérable en comparaison. Monde réel qui nous a arraché à nos rêves, tu ne vaux rien, car nous te contrôlons si peu. Nos égos de dieux de papier hurlent leur rage d'être si impuissants, alors on s'adapte, tout en hurlant intérieurement.
Certains lâchent prise, retournent dans leur vision idéale par n'importe quel moyen, d'autres meurent, tout simplement, certains échouent parfois, et ceux qui restent s'arment, par tous les moyens.
On lève les boucliers, endosse les cuirasses. Le monde est tous ses habitants qui nous ont fait si mal ne nous toucheront plus. Et pour certains la meilleure défense c'est l'attaque, alors on frappe, on frappe pour tuer. Faire mal, le plus mal possible, là où la carapace est encore tendre, parce que montrer sa faiblesse, c'est un risque de souffrir encore plus.
On devient un connard dans un monde de connards, et on a bien l'intention de survivre. La fin justifie les moyens, et ma fin est plus importante que la votre.
Et un jour on tombe, on se prépare à subir le dernier coup, mais il ne vient pas, car l'adversaire a la faiblesse de vous tendre la main. Alors cette entité que l'on défend de tout son coeur s'agrandit, on rebatît les gratte-ciels, notre voix dans ce monde a trouvé un écho.
Ce serait une belle chose, si le monde réel devenait beau, mais ce n'est pas le cas, les autres restent des adversaires, malgré tout, car jamais ils ne pourront comprendre cette douleur lancinante que pourtant chacun garde précieusement, jalousement presque.
Alors, les armures restent, qu'elles soient d'agressivité ou de sourires. Les autres restent des cons, indignes d'exister dans ce monde.
Une vision suffit à porter un jugement, dieu juge et ne pardonne pas, l'idée est là, en tête, définitive, ce mec est inférieur, ou pas fréquentable, bref quelque chose de très net nous sépare de lui, puisqu'après tout nous sommes dieu.
Et puis on allume son ordinateur, on se promène sur le net, et là on lit des choses, on en trouve d'autres, et l'image se brise. Regard écarquillé sur des tas de pixels, une larme coule, sur la vision d'un autre monde en ruine, pourtant si beau. Chacun enfermé dans nos cuirasses, ni l'un ni l'autre n'avons pris conscience que tout le monde tôt ou tard tire la seizième carte. Et là on aimerait parler, envoyer un message, un signe, un clin d'oeil peut-être. Dire qu'on est là aussi. Mais il est plus prudent de revêtir une fois de plus sa carapace.
Bas les masques, je suis dieu, et vous aussi, enfin je crois ...
Dès lors, dès que nous sortons de notre bulle anti-sismique, on constate que quelque chose cloche, telle une voyante qui aurait pioché la tour en ruine (arcane majeur placé sous le chiffre 7 tiens), notre château de carte s'effondre, notre monde dégringole.
On se relève, tant bien que mal, nu comme des vers parmi les autres humains, tout en gardant en tête la vision de ce monde déchu.
Tels des élus illusoires, nous portons le poids de nos souvenirs. Nous avons goûté le paradis, et ce monde est si misérable en comparaison. Monde réel qui nous a arraché à nos rêves, tu ne vaux rien, car nous te contrôlons si peu. Nos égos de dieux de papier hurlent leur rage d'être si impuissants, alors on s'adapte, tout en hurlant intérieurement.
Certains lâchent prise, retournent dans leur vision idéale par n'importe quel moyen, d'autres meurent, tout simplement, certains échouent parfois, et ceux qui restent s'arment, par tous les moyens.
On lève les boucliers, endosse les cuirasses. Le monde est tous ses habitants qui nous ont fait si mal ne nous toucheront plus. Et pour certains la meilleure défense c'est l'attaque, alors on frappe, on frappe pour tuer. Faire mal, le plus mal possible, là où la carapace est encore tendre, parce que montrer sa faiblesse, c'est un risque de souffrir encore plus.
On devient un connard dans un monde de connards, et on a bien l'intention de survivre. La fin justifie les moyens, et ma fin est plus importante que la votre.
Et un jour on tombe, on se prépare à subir le dernier coup, mais il ne vient pas, car l'adversaire a la faiblesse de vous tendre la main. Alors cette entité que l'on défend de tout son coeur s'agrandit, on rebatît les gratte-ciels, notre voix dans ce monde a trouvé un écho.
Ce serait une belle chose, si le monde réel devenait beau, mais ce n'est pas le cas, les autres restent des adversaires, malgré tout, car jamais ils ne pourront comprendre cette douleur lancinante que pourtant chacun garde précieusement, jalousement presque.
Alors, les armures restent, qu'elles soient d'agressivité ou de sourires. Les autres restent des cons, indignes d'exister dans ce monde.
Une vision suffit à porter un jugement, dieu juge et ne pardonne pas, l'idée est là, en tête, définitive, ce mec est inférieur, ou pas fréquentable, bref quelque chose de très net nous sépare de lui, puisqu'après tout nous sommes dieu.
Et puis on allume son ordinateur, on se promène sur le net, et là on lit des choses, on en trouve d'autres, et l'image se brise. Regard écarquillé sur des tas de pixels, une larme coule, sur la vision d'un autre monde en ruine, pourtant si beau. Chacun enfermé dans nos cuirasses, ni l'un ni l'autre n'avons pris conscience que tout le monde tôt ou tard tire la seizième carte. Et là on aimerait parler, envoyer un message, un signe, un clin d'oeil peut-être. Dire qu'on est là aussi. Mais il est plus prudent de revêtir une fois de plus sa carapace.
Bas les masques, je suis dieu, et vous aussi, enfin je crois ...
Juste un petit message pour te dire que je suis totalement fan de ta façon d'écrire, même si je te l'avais déjà laissé sous entendre lors de notre soirée de nouvel an.
RépondreSupprimerJe suis ravi que tu publies de nouveau tes créations !
Et j'ai choisi cet article pour te féliciter car ce texte est devenu mon préféré ! (surpassant même Genesis ! qui l'eut cru !)
Encore bravo Sept ! Et continue comme ça ! Je ne me lasse pas de te lire !
Il rox le sept quand il écrit.
RépondreSupprimerEt merde, s'mon rival pour l'histoire de la transition Dofus -> Wakfu.
On fait un partenariat ? :/
Tu es dieu et nous aussi .Et Dieu n'a pas besoin de cuirasse ,crois moi on vit bien mieux sans!Le monde est beau si tu en fais ce que ton coeur te dicte sans écouter ce que les hommes bien pensants ont essayé de t'inculquer!
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