Autres temps, autres lieux, dans des villes dévastées, dénuées de vie, les tours en ruine pleuraient déjà l'absence. N'était présents que le vent, et des artefacts rappelant les traces des êtres qui vivaient là.
Le décor d'alors interpelait par la violence du chaos qui avait frappé ces lieux, comment les cieux avaient distillés l'apocalypse, minant les fondations de tout ce qui aurait pu être, et qui ne serait jamais. L'enfant d'ici avait créé Babel, et tendait vers le ciel de toutes ses forces, mais c'était sans compter la jalousie du Père qui, effrayé de voir malmenée sa toute puissance, détruisit, rageusement, avec désespoir presque, tout ce qui aurait pu servir de point fixe dans l'espace.
Ce jour là dieu devint mortel, et l'enfant blessé disparut, son esprit dissous dans toutes ces langues qu'il ne comprendrait jamais plus.
Le décor d'alors interpelait par la violence du chaos qui avait frappé ces lieux, comment les cieux avaient distillés l'apocalypse, minant les fondations de tout ce qui aurait pu être, et qui ne serait jamais. L'enfant d'ici avait créé Babel, et tendait vers le ciel de toutes ses forces, mais c'était sans compter la jalousie du Père qui, effrayé de voir malmenée sa toute puissance, détruisit, rageusement, avec désespoir presque, tout ce qui aurait pu servir de point fixe dans l'espace.
Ce jour là dieu devint mortel, et l'enfant blessé disparut, son esprit dissous dans toutes ces langues qu'il ne comprendrait jamais plus.
Et puis il revint. Peu de temps était passé, mais l'enfant aux yeux désormais assombris, qui avait laissé échappé sa seule porte de sortie, était là face à son monde jadis chéri. Envie de reconstruire, besoin de conserver, le changement, effrayant, le poussa à laisser les ruines le hanter. Monde suspendu dans l'éternité, pâle bonheur de revivre des instants qui jamais n'existeront de nouveau, l'enfant grandissant ne s'aperçut pas à temps que le temps n'appartenait à personne. Et quand il vit les bâtisses s'effriter, devenir sable, en même temps que palissaient ses souvenirs maintenant diffus et imprécis, il découvrit son monde devenu désert. Sahara de rêves devenus poussières, de souvenirs inconsistants, tout ce qu'il touchait dans ce monde stérile ne conservait aucune forme, aucune trace. Il croisa une image de vieillard repentant, et même si l'enfant n'éprouvait plus de haine, l'image s'estompa, bannie depuis si longtemps déjà.
Laisser sa marque, rebâtir, la mission lui semblait impossible. Mais après tout il lui restait encore tant de temps devant lui, que même si ce ne serait jamais que des châteaux de sable, cela suffirait à son bonheur, à condition cette fois de redevenir sable avec eux, lorsque le vent se lèverait de nouveau, redevenir un petit grain et retrouver l'immensité de ce qu'il fut jadis. A jamais.
Laisser sa marque, rebâtir, la mission lui semblait impossible. Mais après tout il lui restait encore tant de temps devant lui, que même si ce ne serait jamais que des châteaux de sable, cela suffirait à son bonheur, à condition cette fois de redevenir sable avec eux, lorsque le vent se lèverait de nouveau, redevenir un petit grain et retrouver l'immensité de ce qu'il fut jadis. A jamais.
Broken mirror, a million shades of light
The old echo fades away
But just you and I can find the answer
And then, we can run to the end of the world
We can run to the end of the world
The old echo fades away
But just you and I can find the answer
And then, we can run to the end of the world
We can run to the end of the world
emo guy... :p
RépondreSupprimerNan nan, je me suis renseigné hein, ch'uis pas emo !
RépondreSupprimerMême si j'ai rien contre eux, c'est pas mon style. J'aime la vie !