C'était une petite fille qui voulait se rendre chez sa mère
car elle ne l'avait pas vue depuis sept ans.
On l'habilla de fer en lui disant :
"Tu iras chez ta mère une fois ton vêtement usé".
Alors la fillette se frotta contre les murs
jusqu'à ce que son armure se déchire.
Après avoir rempli son panier de beurre, de fromage
et de pompe elle s'en fut. A la croisée des chemins,
elle rencontra un loup.
Il lui demanda où elle allait, quel chemin elle comptait prendre :
"Le Chemin des Epinglettes ou celui des Aiguillettes ?"
"Le Chemin des Epinglettes", répondit l'enfant.
Le loup prit le Chemin des Aiguillettes, se rendit chez la mère
de la fillette, la dévora, puis mit de côté sa chair et son sang.
La fillette, arrivée à la maison, s'exclama :
"Mère ! Ouvre-moi la porte !"
Le loup l'invita à entrer mais, comme elle n'y parvenait pas,
elle passa par un trou.
"Mère, j'ai faim."
"Prends la viande et mange-la" répondit le loup.
De la chatière, un gros chat s'écria :
"Tu manges la chair de ta mère ! " Le loup rétorqua :
"Jette-lui ton sabot, ma mie. Jette-lui ton sabot".
La fillette s'exécuta.
"Mère ! J'ai soif ! "
Le loup lui conseilla de boire, et,
Tandis que l'enfant buvait, un oiseau dans la cheminée siffla :
"Tu bois le sang de ta mère."
Le loup répliqua : Jette-lui ta coiffe, ma mie. Jette-lui. "
La fillette fit ce qu'on lui dit.
"Mère, comme j'ai sommeil" soupira-t-elle enfin.
Et le loup de répondre :
"Viens te coucher près de moi"
Une fois dans le lit, à la vue du corps de sa Mère,
la fillette s'étonna :
"Oh ! Mère, ces grands ongles que vous avez !"
-"C'est de vieillesse, ma mie, c'est de vieillesse",
répondit le loup.
-"Mère, ces grands cheveux que vous avez !"
-"C'est de vieillesse, ma mie, c'est de vieillesse",
-"Mère, que vous avez de grandes dents !"
-"C'est pour te manger, ma mie."
Et le loup dévora l'enfant...
car elle ne l'avait pas vue depuis sept ans.
On l'habilla de fer en lui disant :
"Tu iras chez ta mère une fois ton vêtement usé".
Alors la fillette se frotta contre les murs
jusqu'à ce que son armure se déchire.
Après avoir rempli son panier de beurre, de fromage
et de pompe elle s'en fut. A la croisée des chemins,
elle rencontra un loup.
Il lui demanda où elle allait, quel chemin elle comptait prendre :
"Le Chemin des Epinglettes ou celui des Aiguillettes ?"
"Le Chemin des Epinglettes", répondit l'enfant.
Le loup prit le Chemin des Aiguillettes, se rendit chez la mère
de la fillette, la dévora, puis mit de côté sa chair et son sang.
La fillette, arrivée à la maison, s'exclama :
"Mère ! Ouvre-moi la porte !"
Le loup l'invita à entrer mais, comme elle n'y parvenait pas,
elle passa par un trou.
"Mère, j'ai faim."
"Prends la viande et mange-la" répondit le loup.
De la chatière, un gros chat s'écria :
"Tu manges la chair de ta mère ! " Le loup rétorqua :
"Jette-lui ton sabot, ma mie. Jette-lui ton sabot".
La fillette s'exécuta.
"Mère ! J'ai soif ! "
Le loup lui conseilla de boire, et,
Tandis que l'enfant buvait, un oiseau dans la cheminée siffla :
"Tu bois le sang de ta mère."
Le loup répliqua : Jette-lui ta coiffe, ma mie. Jette-lui. "
La fillette fit ce qu'on lui dit.
"Mère, comme j'ai sommeil" soupira-t-elle enfin.
Et le loup de répondre :
"Viens te coucher près de moi"
Une fois dans le lit, à la vue du corps de sa Mère,
la fillette s'étonna :
"Oh ! Mère, ces grands ongles que vous avez !"
-"C'est de vieillesse, ma mie, c'est de vieillesse",
répondit le loup.
-"Mère, ces grands cheveux que vous avez !"
-"C'est de vieillesse, ma mie, c'est de vieillesse",
-"Mère, que vous avez de grandes dents !"
-"C'est pour te manger, ma mie."
Et le loup dévora l'enfant...
(Version orale du Petit Chaperon Rouge recensée en 1870
par Jean-Baptiste Victor Smith de la bouche d'une enfant
de 10 ans de Vorey en Velay (Haute-Loire).
par Jean-Baptiste Victor Smith de la bouche d'une enfant
de 10 ans de Vorey en Velay (Haute-Loire).
Concernant les contes pour "enfants", ce sont les plus morbides les plus intéressants.
RépondreSupprimerIl est dommage que le petit chaperon rouge soit surtout connu par les versions édulcorées de la mère l'Oye, de Perrault et de Grimm.
En tout cas la version gore est bien plus amusante, surtout quand on connait la métaphore que représente cette histoire. Elle n'en devient que plus sombre je trouve.
J'adore :p