22/12/2007

La sphère du bonheur absolu

Suite à quelques réflexions, je me suis juré que mon prochain article serait moins négatif, étant donné que vous tous qui lisez ceci avez tendance à croire que ma vision du monde est sombre (référez-vous à mon tout premier article tiens, ça va vous faire du bien).

Vous voulez du kikoulol ?
Accrochez-vous à vos chaussettes, c'est parti !


Bon du coup, j'ai été plutôt silencieux cette semaine, pas évident de regarder le monde autour de nous sans ne rien avoir à y redire, surtout au moment des fêtes.
Et surtout en fait, les gens heureux sont chiants à en mourir, ils n'ont rien d'intéressant à raconter.

Du coup, là ça ne se voit pas encore, mais je pédalais dans la semoule comme pas possible pour avoir quelque chose à mettre ici, quand soudain, jeudi plus précisément, vers 15h34 et des poussières, j'ai connu la béatitude. Alors attention hein, ne vous mèprenez pas, il n'y a strictement aucune intervention divine là-dedans, et je n'ai pas eu de flashback perdu dans le désert en train de discuter avec une quelconque icône (Mylène ? c'est toi là-bas perchée sur le cactus ?).

Ce que j'essaye de décrire, c'est qu'en fait, à ce moment là, précis, ma tête a subitement et sans raison particulière totalement cessé d'avoir la moindre pensée négative. Enfin ce n'est pas aussi simple, parce que devant l'énormité de la chose, j'ai quand-même pris le temps d'expérimenter.
Déjà, j'avais un sourire béat scotché sur la figure, qui a même effrayé Pichon pour le coup, parce que plus j'essayais d'avoir des pensées tristes en tête, plus j'étais heureux.
J'ai tout testé, les enfants du Maghreb, les bébés phoques, les petits somaliens, le téléthon, la myxomatose, tout !

Bah pas moyen, j'étais heureux, comme si j'avais transféré temporairement mon âme dans le corps de Oui-Oui en visite chez les bisounours. Alors j'ai cherché la cause de mon bonheur. J'ai passé en revu mon régime alimentaire de la matinée, le comportement de mon entourage (mais même LUI me saoulait pas à ce moment là !).
Mais, sauf si les fraises sont euphorisantes, je n'ai décelé aucune cause de mon sourire à la con.

Bon dis comme ça, ça a l'air sympa d'être Oui-Oui, mais je vous le déconseille en fait.
Déjà c'est super nuisible à la productivité : bah oui, je vous y verrai bien vous, à essayer de résoudre les problèmes des gens alors que dans votre état d'esprit, la notion même de problème n'existe plus.
Ensuite, imaginez que tout le monde soit dans cet état là. C'est triste à dire, mais ça ne marcherait pas. Le bonheur est un sentiment de contraste, on ne peut être heureux que si il y a des malheureux pour équilibrer la chose.

...

Une partie de moi est en train de se dire que si vous pouviez continuer à avoir une vie de merde en fait ça m'arrangerait bien, le bonheur ça détend...

...

Eh ! Me regardez pas comme ça, c'est vous qui vouliez voir un yenyen en mode positif...

2 commentaires:

  1. C'est beau la béatitude.
    Ces moments sont bien rares, mais c'est toujours avec beaucoup de bonheur que j'accueille moi même ces moments où l'on ne ressent qu'une certitude absolue d'être parfaitement heureux. C'est souvent au détour d'une marche sous un ciel bleu que je ressens ce curieux sentiment.

    J'espère que ca t'arrivera bien d'autre fois Yenyen :)

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  2. Huhu.
    On m'a fait passer l'adresse de ton blog (entre autres), et donc, je suis candidement venu y faire un tour.

    J'aime vraiment beaucoup beaucoup ta facon d'ecrire. Tout a l'air tellement poétique, et interessant quand même, et même tres drole (des fois :p), ce qui reste un mélange dur à obtenir.

    Bref, on ne se connait pas vraiment, nouveau collègue, mais j'aime bien ton blog.
    Surtout cet article. Puis les autres aussi.

    A bientot surement. :)

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